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Légendes du pays de Saint-Guilhem-Le-Désert

Le Bénédicite de Saint-Guilhem





Jadis les bons moines de l'abbaye de Gellone récitaient une petite prière avant de prendre leurs repas qui est rentré au fil du temps dans la Légende locale et incontournable.


Voici ce qu'ils évoquaient en Occitan la langue des poètes et des troubadours:



Sen prou per mangea ço quaben
e sé quaucun maï vol veni
que se cope las cambas en cami !


Traduction:
Nous sommes assez pour manger ce que nous avons
Et si quelqu'un en plus veut venir
qu'il se coupe les jambes en chemin!


Interprétation:
Ne voyez pas dans cette naïve prière une quelconque allusion contre le partage.
Cependant, cette évocation de la vie quotidienne marque bien la situation économique locale.
St-Guilhem est un village rural et pauvre. Soumis au caprices du climat méditerranéen.


Cette prière veut juste dire qu'il avait juste à peine pour nourrir les pauvres paysans. Et un autre voulait s'ajouter à la tablée, pour ne pas lui refuser le couvert on souhaitait à cet arrivant impromptu un incident imprévisile.


Mais rassurez-vous s'il arrivait à la table même blessé il avait droit au partage.


Le village de St-Guilhem ses moines et ses habitants ont toujours eut le sens du partage.


C'est aussi vrai de nos jours.


St Guilhem est réputé dans tout le Midi pour son hostitalité légendaire.


HUBERT BORG (© droits réservés)