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Protection de l'environnement

Pompage à scandale de la source des cent-fonts à Saint-Guilhem-Le-Désert



Actuellement en début 2010, le collectif unitaire pour la protection de l'eau souterraine du Larzac sud continue la lutte afin de défendre l'environnement très sensible de cette source et de son milieu humide. Nous mettons à disposition des lecteurs, sur ce site, toutes les informations relatives au combat mené par l'association pour la Protection des Ressources en Eau de la Vallée de l'Hérault (la PREVHE) - canal historique. Cette association environnementale s'est constituée en même temps que lors de l'apparition des travaux des essais de pompage. Depuis elle a été rejointe par de nombreuses associations de protection de la nature. Ce collectif unitaire pour la protection de l'eau souterraine du Larzac sud a reçu le soutien d'Europe Ecologie et des Verts.


L'ensemble des activistes pour la protection des milieux humides et de l'eau karstique sont plus que jamais déterminés a faire arrêter ce projet inutile du pompage à scandale de la source des Cent-Fonts.


Une solution alternative concernant ce pompage des Cent-Fonts a été proposée lors du Grenelle de l'environnement : C'est d'utiliser la ressource en eau du canal du Bas-Rhône pour l'agglomération de Montpellier. Il existe d'ailleurs déja deux usines de potabilité à Montpellier, L'unité de Portaly et l'unité d'Arago, qui fournissent en périodes de pointes les besoins en eau de l'agglomération de Montpellier.


En conclusion, le collectif unitaire pour la protection de l'eau souterraine du Larzac sud demande officiellement au Conseil Général de l'Hérault d'abandonner définitivement le projet de pomper l'eau de la source des Cent-Fonts et de remettre en état la ripisylve (la berge et les milieux humides) afin de restaurer la bio-diversité existante sur site avant les travaux des essais de pompage de 2003-2004.




Cette page est destinée à soutenir le travail remarquable de l'association PREVHE
(Protection des Ressources en Eau de la Vallée de l'Hérault)
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Actualités récentes sur le pompage à scandale de la source des Cent-Fonts
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Journal et mémoires de l'association PREVHE - L'Hérault Cent-Fonts
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Articles et dossiers de presse - Pompage à scandale de la source des Cent-Fonts
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Pièces complémentaires et Annexes au Pompage à scandale de la source des Cent-Fonts
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Reportages vidéo Prevhe
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Collectif unitaire d'associations environnementales
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Articles scientifiques officiels des Cents-Fonts
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Catastrophe écologique annoncée dans l'Hérault ?

Le Conseil Général de l'Hérault a entamé des travaux afin de détourner la source des
Cent-fonts, classée site Natura 2000, sans étude préalable en 2003-2004!


Le Conseil Général de l’Hérault veut toujours détourner la source des Cent-fonts proche de Saint-Guilhem-Le-Désert et classée site Natura 2000.

D'ailleur l'intégralité du matériel pour une exploitation industrielle de l'eau demeure toujours sur place. Cette situation illégale a été filmée par une équipe de télévision de la chaine ARTE en octobre 2009. Un reportage sur cette déportation, très probable, de l'eau de la source des Cent-Fonts vers le bassin versant de l'aglomération de Montpellier sera diffusé sur cette chaîne au printemps 2010. Nous vous tiendrons informés de la date précise de cette émission.

Le détournement de la source des Cent-Fonts, est susceptible de provoquer une catastrophe écologique majeure par la disparition de la source, une diminution du cours de l’Hérault et la disparition programmée d’un biotope patrimonial unique au monde.


Le détournement de la source des Cent-Fonts, en cours de réalisation par le Conseil Général de l’Hérault, est susceptible de provoquer une catastrophe écologique majeure par la disparition de la source, une diminution du cours de l’Hérault qui présente déjà dans cette zone des conditions d’étiage sévère (le projet lui enlèverait entre le 1/5 et 1/4 de son débit) et la disparition programmée d’un biotope patrimonial unique au monde.


Des travaux entamés sans étude d’impact préalable

En contradiction avec la loi (article L122 et L414 du Code de l’Environnement), le Conseil Général a choisi de débuter les travaux sans étude d’impact préalable. Par ailleurs, sous le prétexte de faire des essais de pompage, des installations définitives sont en cours de réalisation, une piste atteignant 14 mètres de large a été creusée, un forage de 120 mètres de profondeur et de 106 centimètres de diamètre est en cours de réalisation, des lignes électriques vont être installées; de pompes de 400 l/s sont en cours d’achat alors, qu’à l’évidence, des tests prévus pour durer 3 mois auraient dû se faire en louant ces instruments.


Des dégâts considérables déjà constatés

Les travaux, menés dans la précipitation et avec une volonté manifeste de passage en force, ont d’ores et déjà conduit à des dégâts considérables par l’ouverture d’une piste qui atteint jusqu’à 14,4 mètres de large en plein coeur d’une zone Natura 2000 et d’un biotope aviaire protégé.


Le forage et le pompage prévus ensuite se situent dans le « gouffre des Cent-Fonts ». Cette grotte, non ouverte au public est le lieu d’un biotope patrimonial qui contient cinq espèces rares de faune cavernicole. Cette zone est une zone classée Natura 2000 au titre des Sites d’Intérêt Communautaire et des Zones de Protection Spécifiques. C’est également une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, pour la Faune et la Flore (ZNIEFF).



Qui est l'association PREVHE ?
(Association pour la protection des Ressources en Eau de la Vallée de l'Hérault)


L'association PREVHE est née de l'inquiétude de citoyens devant les dangers du projet pour la survie des espèces rares et des équilibres de la zone des Cent-Fonts, de la vallée de la Buège en amont, des gorges de l'Herault en aval.


Après plusieurs courriers et réunions de concertation, elle s'est heurtée à un refus catégorique d'étude d'impact préalable, à un refus d'accès aux documents administratifs, à une volonté manifeste de passage en force qui aboutit à des travaux menés sans précaution.


Elle a donc déposé une plainte contre le Conseil Général et décidé de porter l'affaire en justice pour tenter d'obtenir la suspension des travaux dans l'attente de la réalisation d'une véritable étude d'impact.


L'association demande :
- Que les phases de test de ce projet se déroulent dans la transparence et légalement
- Que les impacts écologiques et économiques soient étudiés rigoureusement
- Que toutes les solutions soient étudiées, y compris les solutions alternatives.

Les membres de l'association sont bénévoles, tous les revenus sont consacré aux objectifs.