Ces documents rares de l'Histoire du village donnent une idée précise de l'organisation architecturale du village de St Guilhem qui n'a pas vraiment changé.

En ce début du 20ème siècle, la prise de vue argentique du photographe relève plutôt d'une prouesse artistitique, que d'une action technique de photographie pure.

Le photographe, suivant les différentes prises de vues et les différents établissements de commande, a choisi des angles de vues très recherchés et o combien pittorresques.

Mais pour l'oeil averti ces documents d'époque permettent de comparer avec l'instant d'aujourd'hui.

Ce qui frappe l'observateur, c'est le contraste végétal pour les prises de vue du village dans son écrin de verdure.

La végétation y est plus rare, plus rabougrie plus soumise à la dents des moutons et des chêvres.

Un "majoural" une sorte de gardien public d'ovins et de caprins s'occupaient de bêtes le journée pour quelques souss et ramenai le soir les bêtes à chacun des propiétaires.

Tous les habitants avec deux ou trois bêtes. C'était la tradition.

Mais,aussi le travail de la terre, des olivettes des terrasses et des bois, au quotidien de jadis reflète bien le constraste saissisant avec l'envahissement de la végétation de nos jours!

Le centre du village, des monuments historisques, des maisons ancienne n'ont pas vraiment changées.

Seul l'effort de restauration concenti par les différentes municipalités qui se sont succédées, nous lègue un ensemble pittoresque qui fait le charme du village entre ombres et lumières.

Cet effort à travers le temps a fait du village, un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

La municipalité actuelle a finalisé le Musée de l'abbaye qui est la consécration culturelle du village, en exposant les trésors de l'abbaye de Gellone à destination du grand public averti ou non.

Devant ce succès de l'inauguration du musée de l'abbaye en juin 2009, en instance depuis une bonne trentaine d'années, un second protocole culturel en colllaboration avec le Ministère de la Culture devrait voir le jours en juin 2010.

En attendant, on peut se faire une idée de ce qui se prépare en observant les cartes anciennes de l'abbaye et des batîments religieux. La résurrection de toutes les sculptures oubliée sera pour le public amateur de belles pièces, un passage incontournable dans le temps de l'époque médiévale de la région Languedoc-Roussillon.

On ne peut que saluer cette entreprise honorable, difficile certes, mais de qualité hautement culturelle.